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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 14 avril 1856, lundi matin, 10 h.

Que c’est bon, que c’est doux, que c’est charmant de se promener avec vous au clair de lune, mon ami Toto, quel dommage que cela n’arrive que tous les trente-six du mois et les jours de plein rhume de cerveau. Enfin la rareté de ces ravissantes promenades n’en diminue pas le plaisir mais elle en redouble le désir et le besoin. À propos où avez-vous reconduit Lux et par quel oubli de surveillance courait-elle la prétentaine entre CHIEN ET LOUP toute seule et comme une anglaise émancipée ? Vous me direz cela si vous en avez le temps tantôt. Jusque là je m’abstiens de toute réflexion sur la vertu de la miss de MÔSIEUR CHARLES [1]. Il paraît que les Préveraud sont venus peu de temps après notre sortie de la maison, ce dont je n’ai pas eu d’autre regret mais qui m’obligera de leur écrire aujourd’hui pour les inviter à dîner pour mercredi ce qui est une vraie corvée pour moi. Ce qui n’en esta pas une, AU CONTRAIRE, c’est de vous aimer par-dessus les étoiles et de vous baiser depuis le haut jusqu’en bas.

Juliette

BnF, Mss, NAF, 16377, f. 118
Transcription de Chantal Brière

a) « n’est ».

Notes

[1Juliette parle toujours de Lux, la chienne de Charles Hugo.

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