Dimanche, 3 h. de l’après-midi
Je ne t’écrirai pas une lettre bien longue aujourd’hui, mon cher petit Toto, parce que j’ai le cœur navré du chagrin que tu me fais. Je ne t’en veux pas, je ne t’en aime que plus, mais je suis triste et la tristesse ne dispose pas à la causerie, du moins chez moi.
Quand me rendras-tu justice ?
Juliette
[Adresse]
À toi
BnF, Mss, NAF 16324, f. 211
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette