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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 13 novembre [18]77, midi ¾

J’espère que Petit Georges va nous apporter de bonnes nouvelles nouvelles de notre chère Petite Jeanne . Pour ma part, j’en ai grand besoin pour égayer la situation que la politique nous fait et le ciel lugubre qui tombe en pluie noire sur la terre en ce moment. J’ai oublié de te dire que le pauvre petit Foucher est assez souffrant pour ne pouvoir pas sortir ce soir. Hélas, le pauvre garçon, j’ai bien peur pour lui que ce soit une maladie de poitrine caractérisée, bien difficile à guérir. Je souhaite ardemment me tromper et j’en serais bien heureuse pour lui et pour sa pauvre mère dont il est l’orgueil, la joie et l’appui. Je lui écrirai tantôt en ton nom et au mien que nous lui recommandons de bien se soigner pour revenir plus vite parmi nous et que nous l’aimons autant que nous l’estimons. Les Lesclide ne viendront pas ce soir, du moins les deux femmes. Et à ce propos je te prierai de me dire s’il te convient que j’invite les trois Massicault et leur frère [Nagen  ?] pour samedi. Nous avons déjà les deux Deschanel, Louis Leroy et Louis Blanc . Si tu veux, nous en causerons au déjeuner tout à l’heure. Je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 309
Transcription de Guy Rosa

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