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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Mai

Articles de cette rubrique

  • 31

    Paris, 31 mai 1882, mercredi matin, 10 h.
    Cher bien-aimé, je pressens pour toi une série bien laborieuse à en juger par les choses qui se présentent. D’abord ton intervention dans l’affaire des juifs ; puis l’apparition de ton Torquemada demain, si a dit vrai ; laquelle t’obligera à trois ou quatre cents signatures au moins. Mais ce que tu ne sais pas encore c’est une lettre d’ à moi adressée pour que je te la lise et qui demande, qui prie, qui supplie pour que tu écrives dans le plus bref délai au (...)

  • 30

    Paris, 30 mai 1882, mardi matin, 10 h.
    Tu paraissais bien en train de travailler quand je t’ai quitté ce matin, mon grand petit homme, j’espère que cela ne t’aura pas trop fatigué, et qu’au contraire tu n’en seras que plus éveillé et plus alerte le reste de la journée, avec la satisfaction en plus d’avoir fait une nouvelle bonne action en venant au secours de ces pauvres juifs mis hors la loi dans un pays qui est lui-même hors l’humanité, je veux dire hors de la civilisation. Ma plume s’embarrasse (...)

  • 29

    Paris, 29 mai 1882, lundi matin, 8 h.
    Bonjour et bonne nouvelle, mon cher petit homme, tes enfants déjeunent ce matin. Il ne tiendra qu’à toi de déjeuner avec eux en faisant, ce que tu fais quelquefois, ta toilette en deux actes. Je t’annonce cela tout d’abord, sachant le plaisir que tu en éprouveras. J’espère même qu’une bonne pluie… OPPORTUNISTE leur donnera la bonne pensée de rester à dîner avec nous. En attendant que ce vœu se réalise je tâche de mettre un peu d’ordre dans la maison que les papiers, (...)

  • 28

    Paris, 28 mai 1882, dimanche matin, 9 h.
    Cher bien-aimé, je suis entrée deux fois dans ta chambre ce matin sans que ton sommeil en ait été interrompu, ce que voyant, j’ai renoncé à te faire prendre ton Élatine, pensant, non sans raison, que le meilleur médicament ne vaut pas le plus léger sommeil. Je crois que c’est aussi ton avis. Aujourd’hui dimanche nous n’avons pas d’enfants à espérer de la journée et peut-être même, hélas ! la Pentecôte demain nous les confisquera-t-il depuis le matin jusqu’au soir. (...)

  • 26

    Paris, 26 mai 1882, vendredi matin, 7 h. ½
    Dors, mon bien-aimé, complète ta nuit pendant que je commence ma journée en t’aimant et en m’occupant de toi. Je viens déjà de lire une lettre charmante de et un article de lui dans La République Française sur tes dessins qu’il admire en homme qui s’y connaît et qui t’aime, ce qui est tout un. Tout à l’heure je dépouillerai ta correspondance et je verrai ce que contiennent les journaux extras arrivés hier soir et ce matin. Tu n’auras Sénat que demain samedi à 2 (...)

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