Paris, 19 octobre [18]70, mercredi, 3 h. après midi
Je suis allée au bain ce matin, mon cher bien-aimé, sans avoir vu Mariette. C’est-à-dire sans t’envoyer mon bonjour plus ou moins bien fidèlement rendu par elle. Mais tu n’y perds rien, mon grand adoré, parce que je t’aime à cœur que veux-tu sans avoir besoin de recourir à la parole ni à la mémoire d’autrui. Je suis en peine de savoir comment va ta gorge mais j’espère que le miel rosata y aura mis bon ordre. Tu feras bien néanmoins de faire du feu chez toi pour (...)