Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Septembre > 26

26 septembre [18]77, mercredi matin 11 h.

Tu as bien dormi, je t’ai vu, je suis contente. J’espère que tu m’aimes à travers ton brouhaha de chefs-d’œuvres à faire, à finir, à parachever. Je vois dans le petit mot que t’envoie Paul Meurice qu’il quitte Paris tantôt, ce qui fait que je n’ai pas essayé de le retenir à dîner ce soir. Je sens qu’il est impatient de retrouver ses enfants et je n’ai pas voulu lui donner le regret de nous refuser ce soir. Nous avons beaucoup d’arriérés auxquels tu devrais écrire ; parmi les plus pressés Paul de Saint-Victor et sa fille, les trois Banville, les trois Massicault, les deux Hébrard et de Biéville. J’en passe et des meilleurs, probablement, mais ce sera déjà beaucoup si tu veux bien prendre la peine d’écrire à ceux-là illico, comme dit la petite Mme Chenay. Pour aujourd’hui, c’est tout. Plus mon cœur que je mets à vos sacrées pattes. Sursum corda.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 262
Transcription de Guy Rosa

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne