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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 5 septembre [18]77, mercredi matin 11 h.

Si j’en crois Mariette, tu as passé une bonne nuit et j’en suis bien heureuse, mon grand bien-aimé, et je demande à Dieu de te conserver en santé, en gloire et en bonheur autant que tu es aimé, admiré, vénéré et adoré par moi. Louis Asseline t’a écrit pour s’excuser de n’être pas venu te voir depuis longtemps. Les motifs qu’il donne sont des embarras et des chagrins de famille sans les préciser autrement. Mme Hardouin t’écrit, elle aussi, pour te prier de lui accorder l’autorisation de faire dire et chanter par ses élèves, à la distribution des prix qui va avoir lieu dans son école, plusieurs poésies des Châtiments et de L’Art d’être grand-père. Il paraît que Lockroy assistera à cette distribution, honneur qu’elle n’ose pas te demander à toi. Tu trouveras tous les journaux remplis de la mort de Thiers, même le Charivari. Tous, au talent près (excusez du peu), donnent la même note. Le Rappel contient l’adresse des gauches du Sénat avec la signature des membres qui en font partie, dont la tienne. Le journal d’ailleurs est rempli de Thiers d’un bout à l’autre, et moi je déborde d’adoration pour toi.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 242
Transcription de Guy Rosa

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