Bordeaux [1], 18 février [18]71, samedi soir, 5 h. ½
Je te remercie mon incomparablement grand, bon et sublime bien-aimé vénéré et adoré d’être venu au secours de notre [maque une demi-page]. Qu’elle soit bénie comme la date qu’elle me rappelle. Aimons-nous, aimons-nous si fort et de si près que le malheur ne puisse jamais se glisser entre nos deux âmes afin qu’elles arrivent enlacées l’une l’autre, devant Dieu à [manque le recto de la demi-page mentionnée plus haut] un souci ou un chagrin grâce à ton intervention irrésistible tout semble pacifié. Dieu sait ce que durera cet armistice mais profitons de ce moment de répit pour aimer à cœurs reposés. Te voilà [manque une demi page, la lettre a été déchirée par le milieu de sa hauteur et semble avoir un 4e feuillet vide, elle se termine donc ainsi.]
BnF, Mss, NAF 16392, f. 2
Transcription de Jean-Christophe Héricher assisté de Florence Naugrette