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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 29 déc[embre 18]78, dimanche matin, 9 h.

Cher bien-aimé, sois à jamais admiré, vénéré, adoré et béni au ciel et sur la terre comme tu l’es dans mon cœur ! C’est ma prière de toutes les minutes de ma vie et que Dieu exaucera, je l’espère. Pense à tout ce que je t’ai dit hier et parles-en avec Paul Meurice et avec Vacquerie, tes deux admirables et filiaux amis. Quant à moi, je t’ai répété, autant que je l’ai pu, le mot à mot de ma conversation avec Paul Meurice [1]. Il va sans dire que, pour ce qui me concerne personnellement, je ferai toujours ce que tu voudras, quelle quea soit ta volonté et en dehors de toutes appréciationsb, même de celles de tes amis les plus chers. Je te prie seulement de prendre le temps d’examiner de tous les côtés les diverses choses que je t’ai dites hier en leurs noms et au mien avant d’y répondre définitivement. Puisse cette réponse te satisfaire toi-même comme elle me satisfait moi-même, d’avance sûre que je sais qu’elle sera digne de toi et de Dieu.

Collection particulière / MLM / Paris, 62260 0074/0076
Transcription de Gérard Pouchain
[Charpentreau]

a) « quelque ».
b) « toute appréciations ».

Notes

[1Cette conversation a vraisemblablement porté sur les dispositions testamentaires de Juliette Drouet, dont Paul Meurice est l’exécuteur testamentaire. Les jours précédents, Hugo exigeait d’elle un nouveau testament protégeant ses petits-enfants des éventuels appétits du neveu et héritier de Juliette.

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