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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 8 déc[embre] [18]78, dimanche matin, 7 h. ½

Dors, mon grand bien-aimé, trop aimé, c’est ce que tu as de mieux à faire surtout si, comme je le crains, ta nuit n’a pas été plus complètea que toutes les autres. Il fait d’ailleurs un temps à dormir debout tant il est noir, triste et grognon. Je viens de recevoir pour toi une charmante petite lettre d’Ulbach qui te demande quand il peut venir te voir sans te gêner. Plus un avis de l’administration du gaz qui demande, je crois, une réponse personnelle de toi. De mon côté j’ai reçu une lettre de Cléry qui me remercie et qui viendra dîner demain avec Lecanu mais sans sa femme retenue auprès de son petit garçon convalescent. Je t’ai mis de côté les nombreuses lettres qui demandent une réponse de toi et qui attendent depuis déjà longtemps. Il est bien regrettable que personne ne puisse te remplacer dans cette besogne oiseuse et cependant nécessaire. Je te fais souvenir que tu dois un mot à Mme Quinet pour l’envoi du livre de son mari avec deux lignes d’admiration et d’adoration d’elle. Enfin, mon cher grand bien-aimé, je te fais souvenir, aussi, qu’il faut que tu m’aimes coûte que coûte, tant pis.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 202
Transcription de Chantal Brière

a) « complette ».

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