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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 9 avril [18]78, mardi matin, 10 h. ½

Grâce à toi, mon adoré bien-aimé, à ton ineffable bonté, à ta gaietéa olympienne et à ta généreuse galanterie nous avons passé une délicieuse soirée hier ; je t’en remercie avec effusion de tout mon cœur. P. Meurice vient de nous envoyer par Lesclide une première loge de balcon [1]. Je crains bien que cela ne convienne pas beaucoup à tes habitudes invétérées d’ourserie et d’incognito. Pour moi-même j’aurais préféré une place moins voyante mais je n’en suis pas moins très heureuse de pouvoir aller applaudir ce cher, doux et vaillant ami ce soir. Je sais que Mme Lockroy a aussi reçu une loge mais j’ignore où elle est située. Tu trouveras une fort longue lettre de Garcin qui demande s’il ne serait pas possible de lui donner la succession d’Asseline au Rappel [2]. THAT IS THE QUESTION dont la réponse, je le crains, ne satisfera pas l’auteur de la demande. L’article de Gallus est reproduit presque tout entier dans Le Rappel et c’est justice autant pour celui qui l’a écrit que pour la mémoire de plus en plus lumineuse de ton cher et regretté fils Charles.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 96
Transcription de Chantal Brière

a) « gaité ».

Notes

[1Le 9 avril, création au théâtre de l’Ambigu-Comique du drame de Meurice, La Brésilienne.

[2Quotidien fondé en mai 1869 par Victor Hugo, ses fils, Auguste Vacquerie, Paul Meurice et Henri Rochefort.

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