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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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BLANC Louis

BLANC Louis (1811- 1882) : journaliste, historien et homme politique républicain et socialiste. Il publie en 1839 De l’organisation du travail, et en 1841 le premier tome de L’Histoire de dix ans (1830 à1840). Deux ans plus tard il entre au journal La Réforme aux côtés de Ledru-Rollin et Schoelcher. Le premier tome de son Histoire de la Révolution française paraît en 1847. Le 24 février 1848, il fait partie du gouvernement provisoire. Il préside la « Commission du gouvernement pour les travailleurs » créée le 28 février. Lors du printemps 1848, il est l’un des principaux instigateurs de la création des ateliers nationaux, et proteste contre leur fermeture. Le 26 août, l’Assemblée Nationale autorise les poursuites contre lui (au sujet de l’attentat du 15 mai) ; Hugo vote contre cette demande d’autorisation. Il s’exile alors en Grande Bretagne, jusqu’à la fin du Second Empire. Le 28 décembre 1851, il propose à Hugo d’être, avec lui et Pierre Leroux, l’un des trois français fondateurs d’un hebdomadaire franco-germano-anglais destiné à faire tomber Louis-Napoléon Bonaparte ; Hugo décline la proposition, pour ne s’inféoder à aucun groupe. Le 10 mai 1852, il participe à Londres à la fondation de l’« Union socialiste ». Lors de son exil, Hugo correspond avec lui ; il lui rend visite à Londres le 2 août 1852, mais refuse de venir s’installer à Londres, lui répondant, le 14 novembre 1852 : « Je me suis fait de la vue qui est sous ma fenêtre une sorte de besoin ». En 1864, Louis Blanc est nommé à Londres au « National Shakespeare Committee » qui s’occupe d’élever un monument pour Shakespeare à l’occasion de son tricentenaire. Hugo refuse de participer au comité, mais honore la souscription, et déclare : « Je ne serai point du Comité de Shakespeare, mais puisque dans le comité il y aura Louis Blanc, la France sera admirablement représentée ». Le 8 février 1871, Hugo, Louis Blanc et Garibaldi sont les trois premiers députés élus à Paris. Le 28 décembre 1873, Louis Blanc prononce un discours pour les obsèques de François-Victor Hugo. Le 2 février 1876, Hugo prononce une allocution pour soutenir la candidature de Louis Blanc aux élections législatives. Le 25 avril 1876, Hugo prononce un discours aux obsèques de la femme de Louis Blanc. Le 12 décembre 1882, Charles Edmond lit aux obsèques de Louis Blanc une courte allocution de Hugo tronquée de deux paragraphes, qui sera publiée dans Le Rappel.

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