24 janvier [1848], lundi matin, 9 h.
Bonjour, cher adoré bien-aimé, bonjour mon bonheur, bonjour ma joie, ma vie, mon âme bonjour. Je pense à toi, je rêve de toi, je t’aime, je te désire, je t’attends et je t’adore. Cependant je veux que tu dormes beaucoup et que tu ne te lèves que très tard. Pauvre piocheur c’est bien le moins que tu te reposes quelques fois. D’ailleurs je le veux DORMEZ à votre tour. En attendant, je vais me disposer à aller à la messe de cette pauvre (...)