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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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8 mai 1868

Guernesey, 8 mai [18]68, vendredi matin, 7 h.

Bonjour, mon tout bien-aimé, bonjour, comment ta nuit ? La mienne excellente et je t’aime à plein cœur et en plein soleil dont ma chambre est inondée à cette heure-ci. Dans le cas où M. Burty [1] ne viendrait pas aujourd’hui, comme je le crois, nous pourrons faire encore une bonne promenade comme hier, n’est-ce pas mon cher petit homme ? Il faut absolument que nous écrivions aujourd’hui à Suzanne si nous voulons que la lettre lui arrive en temps utile pour faire ta commission, car je la crois maintenant très près du retour [2]. Quant à ce que tu m’as dit hier de la nécessité possible et probable de partir brusquement d’ici pour Bruxelles, je te promets de me tenir sur mes gardes et de ne faire, quoi qu’il arrive, aucun obstacle ni ne causer aucun retard à ton départ. Ainsi ne t’inquiète pas de moi à ce sujet. Je serai prête comme toujours à te suivre où tu voudras aller. Je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 127
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

Notes

[1Philippe Burty ne viendra pas à Guernesey. Victor Hugo note dans son agenda le 15 mai 1868 : « M. Ph. Burty, que j’attendais, écrit de Londres qu’il est forcé de repartir pour Paris ».

[2Le 14 avril 1868, Suzanne est partie en Champagne retrouver sa famille. Elle revient à Guernesey le 19 mai.

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