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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Bruxelles, 15 août [18]67, jeudi matin, 9 h.

Bonjour, mon adoré bien-aimé. Bonjour, le meilleur, le plus grand et le plus adorable des hommes, bonjour. Tu as eu mille fois raison de faire notre promenade tard hier au soir et je suis une vieille bébête impatiente de ne l’avoir pas compris tout d’abord. Cela tient au désir que j’ai de te voir le plus tôt et le plus longtemps possible. Mais je te promets d’être plus raisonnable à l’avenir. Qu’avez-vous à répondre ?
En attendant, voici qu’on prépare déjà les fleurs, les bougies, les verdures pour la procession pour tantôt, ce qui met Suzanne en joie et en liesse catholique, ce qui est bien naturel. À propos de naturel, j’ai très bien dormi cette nuit. Et toi, mon doux adoré, comment as-tu passé la nuit ? Bien, je l’espère. La quantité de limonade que tu as bue ne t’a pas fait de mal ?
Il te sera bien difficile de venir de bonne heure ce soir si Meurice est arrivé comme c’est probable. Je te promets de toute façon d’être bien patiente et bien résignée, dans le cas où tu ne pourrais pas venir du tout. Ton Meurice mérite bien ce sacrifice de ma part et je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16388, f. 218
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

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