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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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21 septembre, lundi 1868

Cher bien aimé, ne t’inquiète pas. Je vais mieux depuis une heure après minuit. Maintenant, je sens que je vais bien tout à fait. Je n’ai pas besoin de Laussedat. Je t’adore.

Enveloppe :
Monsieur V. Hugo

Collection Claude de Flers (juin 2013)
Transcription Florence Naugrette


Bruxelles, 21 septembre 1868, lundi, 1 h. après midi

Je vais mieux, mon adoré bien-aimé, en attendant que j’aille tout à fait bien, ce qui ne peut plus tarder longtemps, je l’espère. Que tu es bon, mon grand bien-aimé, de t’intéresser ainsi à toutes mes petites misères. J’en suis si touchée et si émue que je me fais un devoir de me bien porter séance tenante pour ne pas abuser plus longtemps de ta douce et charmante sollicitude. J’espère que j’aurai une tenue convenable et satisfaisante tantôt quand tu viendras ; et si le temps continue d’être beau comme à présent, nous pourrons faire une petite promenade en voiture. Je suis honteuse vraiment de prolonger un simple bobo au-delà des limites d’une vraie maladie, cela n’est pas juste. Virginie n’a pas su me dire si tu avais passé une bonne nuit et si ton rhume était fini. J’espère que tout est comme mon cœur le désire : que tu m’aimes, que tu as bien dormi et que tu ne souffres de rien ni de nulle part.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 262
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

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